Awase, musubi
Le développement de notre aikido passe avant tout par un relâchement total, le relâchement c’est à dire (dé)gommer ses crispations vous assure un travail efficace dans votre pratique, quand vous êtes crispé c’est que vous vous tétanisez au point point de perdre le contrôle de votre corps.
Le fil conducteur est quelque part une « peur », peur de mal faire ou de faire mal. On oublie bien souvent que nous sommes là dans le le dojo afin d’étudier notre pratique et notre corps, le fait même d’être en confiance et parce que nous avons chacun notre caractère, nous nous donnons entièrement à notre partenaire de l’instant sur les tatamis.
Une fois ces paramètres définis nous devons nous attacher à une pratique souple et incisive plutôt qu’à une pratique intrusive et destructrice, rappelez-vous que beaucoup de pratiquants cessent l’aikido pour des raisons médicales et chirurgicales (genoux en vrac, les hanchez cassées, les poignets meurtris, les chevilles en puzzle). quand n’a t’on pas point entendu « fais doucement j’ai mal » ou « je me suis fait opéré … , peux plus chuter »
J’ai inséré une vidéo de Léo Tamaki sensei dans l’article, c’est directement en rapport avec le travail de souplesse lié au jujitsu brésilien et à un combattant hors pair, ce dernier (ré)apprends avec des explications très sensées sur le rapport du combattant et du travail de force. Réponse de notre combattant à Léo Tamaki sensei : tu m’as réconcilié avec les arts martiaux.
Si ça ce n’est pas une des plus belles preuves de la reconquête de l’aikido parmi les adeptes des arts martiaux et sports de combat … alors je ne sais plus ce qu’il faut faut faire
- Awase : C’est s’harmoniser avec le partenaire dans le temps et le mouvement (étude de l’attitude ou shishei).
- Musubi : C’est s’unir (dans la gestuelle de l’autre), s’attacher (dans la technique) ou se lier.
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